En ce 2 janvier 2017, avec B., nous avions pris rendez-vous avec l’oeuvre de Cy Twombly sauf que la beauté avait déserté l’endroit. Elle avait préféré rester à l’étage de la collection permanente, avant de s’aérer et de sortir des murs du musée. Notre oeil a tenté de la suivre et de la saisir, éclairée par la lumière d’un ciel tourmenté, et suspendue par le mouvement des nuages. La vue, depuis la passerelle, valait son pesant de cacahuètes, les amateurs d’Art étaient tétanisés, non par le froid, mais par le spectacle inattendu qui n’a durée que quelques minutes, grâce à la conjonction parfaite entre le lieu, les éléments, et le regard.
A Beaubourg, la beauté s’expose aussi hors des murs

C’est le fruit du hasard
Un instant fugitif
Une image comme de l’art
Un clin d’œil hâtif
Mais pour le voir
Le moment magique
Il faut évidemment savoir
Qu’il n’est en rien mathématique
Qu’il faut avoir le cœur qui scintille
À l’esprit des variations sincères
Certainement tout le corps qui brille
Et l’âme qui espère
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