Ce soir, je voudrais écrire une histoire sans parole(s). Fariboles, me direz-vous. Peut-être qu’avec le temps et la sagesse, une histoire n’a plus besoin de mots. C’est comme une filiation qui repose sur des regards et des attentions. C’est comme une amitié qui dit l’essentiel rien qu’à travers le partage d’un thé vert, un dimanche après-midi d’été ou d’hiver. C’est comme un amour inavoué inavouable inassouvis qui dépasse l’histoire passée et à venir. C’est comme tes baisers qui se sont imprimés sur mon visage.
Avant d’éteindre la lumière, j’écris « un baiser » juste pour ne rien dire et arrêter de me raconter des histoires.