Pendant que la SNCF démantèle ses gares ou les cède à des particuliers pour qu’ils les transforment en villégiatures, je retrouve la gare TGV de Villiers en forêt de Vendôme totalement modulaire, lunaire, sans véritable intérêt architectural. Elle a le mérite de me rapprocher de mes parents et de me permettre de les voir plus souvent et ça, c’est énorme.
Aussi, dans le tunnel qui me conduit au quai numéro 4, sont exposées des reproductions plus ou moins fameuses. Ce soir, j’ai capté la célèbre photo du baiser, pas un baiser profond, certes, mais un baiser quand même, aux allures politiques, saisi en 1979 entre Brejnev et Honecker. À l’heure de la guerre froide, on savait se rapprocher…
En appelant Tristannette, le serpent à sonnette de ma folie douce a répondu à sa question : » à quelle gare es-tu ? par » je suis à gare à tes fesses ». Poilade.
Et puis, en termes de perspectives, regarder un baiser (hormis celui de Judas et d’autres qu’il est préférable d’oublier) ne fait jamais de mal. Tiens, le train entre en gare, j’envoie des baisers par le regard. Je vous embrasse papa, maman, amis, copains, et inconnu(e)s, sur la joue, sur le nez ou sur la bouche, ça dépend et ça ne mange pas de pain. Antigone n’embrassait pas n’importe qui, moi non plus :)))
Le baiser d’où ?
Le baiser doux
Le baiser d’évidence
Celui qui danse
Le baiser d’amoureux
Le baiser heureux
Le baiser d’adieu
Le facétieux
Le baiser d’ami
Le baiser qui rit
Le baiser sans triche
Le très riche
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