Ralentir le mouvement de l’écriture

Tout est là, sur cette photo. Le verre, un format droit, de petite taille, provient de « la boutique », un antiquaire vendômois, qui n’est plus, autrefois situé rue Poterie, à côté du magasin de Madame Bassinet qui portait bien son nom…Le papier peint imite les traits courbes d’une fresque d’une vieille chapelle romane, des mouvements de peinture à l’essuyé comme il en existe dans le Perche ou à Meslay. Le support sur lequel repose le verre recouvre le haut d’un buffet en merisier, parsemé de petits trous. D’autres vers sont passés par là. 

Solide ou liquide, le mouvement de l’écriture ralentit le temps et le diffuse dans l’espace réel ou imaginaire. Il se nourrit des sensations et les démultiplie. Il offre la possibilité d’opérer des raccourcis, ou des rapprochements de moments épars de la vie que l’on croyait enfouis, pour mieux les faire renaître. Il apporte l’ivresse, sans autre conséquence que la divagation et la suspension de l’action. Une façon d’être détachée de presque tout, sauf du rythme et de sa respiration, des mots et du sens de la vie, et de l’empreinte des rencontres…

 

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2 commentaires

  1. Véritable dit :

    Il y a
    le verre de l’amitié
    Le ver de terre
    Le vermifuge
    Le vert bouteille
    Le versant nord
    Le verre vide
    Le verre plein
    Et tant d’autres

    Mais celui que je préfère c’est

    Le vers toi
    Qui n’a rien à voir

    Avec le vert toit

    J’aime

    1. Et le vertige ?
      Très poly sémique mon breton polynésien :)))

      J’aime

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