Parfois, on ne sait pas pourquoi, l’évidence vous prend comme un élan, une danse.
Ainsi, aujourd’hui je me sens poisson, la tête dans l’eau, dans l’air et sur terre, ici et ailleurs.
Mon arrête se place et se déplace, elle laisse passer les courants et les ouragans voire les orang-outans.
Je navigue à l’aide de mon sternum et de mon coccyx et mes écailles s’assimilent à des pieds ailés.
Ma vie c’est mon gouvernail, je nage et je danse en même temps.