Pas de feuilles sans arbres, pas d’écritures sans feuilles. Il paraît qu’un arbre produirait 8 000 feuilles de papier. Petit exercice du dimanche soir : combien économisez-vous de feuilles de papier et d’arbres si vous écrivez sur un blog, un article, par jour, pendant une vie d’adulte, dont l’espérance de vie est calée sur la moyenne des pays occidentaux ? Vous avez 5 minutes !
En Inde, et ici, j’aime déambuler au milieu des arbres, j’aime leur compagnie ainsi que celle des branches, de leurs feuilles et de la page blanche sur un cahier. Quoi de plus beau que les arbres ? Ils s’enracinent dans la terre et s’étirent vers le ciel, la lune, le soleil, les étoiles. Feuillus, ou nus, regardez-les sous toutes les coutures, jusqu’à leurs feuilles colorées, mordorées, jamais les mêmes, comme autant de bagues ou de bracelets célébrant la sève et la photosynthèse.
Ce soir, je vais m’endormir comme un arbre, et je vais laisser la lune faire son travail de photosynthèse, on ne sait jamais, demain matin, je serai peut-être feuillue !