Les paysages défilent au galop et je ne sais pas trop où je vais car, dans le TGV de retour, j’ai la tête aspirée par ma terre d’arrimage, tout près et déjà si loin du sol Vendômois, et je sens aussi mes fesses qui sévissent avant de dévisser du côté de la Seine et de ses courants jamais les mêmes.
Le petit saumon anethé est tranquillement assis sur son siège, à l’écoute de ses cases intérieures, remplies de douceurs villetrunoises et de lumineuses présences.
Je ferme mes ouïes et mes orbites, je respire par tous les pores et j’entends siffler le train, celui de la vie, de l’envie, du bel aujourd’hui.