En ouvrant le rideau d’un izakaya, une petite brasserie japonaise où l’on vient manger et boire, à toute heure et selon son humeur, je me dis, I comme Easy, car c’est facile de se laisser porter par l’inconnu lorsque la dégustation et l’éveil des sens sont conviés.
Je suis et continuerai d’être une « gaijin » au Japon, littéralement traduit par « une personne de l’extérieur ». Néanmoins, l’important, c’est de se fondre, d’apprendre le 1er niveau des kanjis et d’oser une prononciation des expressions essentielles.
I comme Easy, aujourd’hui fête de mon papa et des autres papas, je mets mes getas et je danse comme la mouche cha cha, celle qui me chuchote tout bas, « voi che sapete »… (vous qui savez). Mozart et Beaumarchais ne sont jamais loin quand il s’agit de voyage et de décalage des mondes.