Il fait nuit, je suis nue, rafraîchie par le vent orageux,
Derrière la fenêtre, je plonge un regard brun,
Une sirène me parle du mystère abyssal,
Sa nageoire ventrale remue l’onde de ma tranquillité.
Elle s’éloigne de ma vue retenue par la brune,
Le silence prolonge sa venue,
Je me baigne dans l’ignorance de cette énigme,
Mue par la lumière de notre galaxie.
Minuit sonne, je m’endors sur les vagues,
Allongée sur les dunes, la lune m’a rhabillée.
.
Qui cherche la lune ne voit pas les étoiles
La lumière blafarde plutôt que les feux de la rampe
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