Je ne confonds pas, je suis à fond dans la recherche de sens et de clarté. Et pourtant, cette nuit j’ai rêvé de la lune et j’avais les pieds sur terre ou plutôt j’étais allongée sur un lit. Le rêve fait vivre mais vivre n’est pas un rêve, c’est une réalité où le rêve est possible. La nuance est un sujet permanent. Ainsi, j’ai rêvé de la lune ne recouvre pas le même sens et la même portée que j’ai rêvé de ta lune ! L’un n’exclut pas l’autre…
La vie réserve bien des surprises, et il est préférable de rester éveillé pour ne pas passer à côté des lunes et de ses quartiers, été comme hiver, seule ou accompagnée !
Souvent, je pense à Diogène, qui a osé dire à Alexandre Le Grand « ôte toi de mon soleil » alors qu’il vivait en ermite dans son tonneau et qu’il avait eu l’honneur de la visite du fils de Philippe de Macédoine. S’approprier un astre devant un héros solaire, c’est culotté ! Ce soir, à mon tour, j’ose dire « ôte-toi de ma lune » aux perturbations atmosphériques qui circulent dans le ciel et aux étoiles trop poudrées de particules fines.