Naviguer à Tokyo avec son pocket Wi-Fi, commandé en France mais livré à l’aéroport ou au desk de son 1er hôtel, est aisé. Préalablement à son utilisation, vient le moment redoutable de l’installer, et de comprendre comment ça fonctionne ou l’inverse. En clair, c’est un émetteur décodeur que l’on embarque avec soi et qui nous permet de se balader en 4 G sans payer plus que la location de la pocket wifi qu’il faudra restituer avant de partir.
Si le pocket wifi nous aide à faire des petits pas, le shinkanzen nous offre avec ses 300 km/heure le moyen de faire des sauts de puce. C’est un TGV classe, la place réservée aux voyageurs est spacieuse. Tous les sièges sont orientés dans le sens de la marche. Chaque wagon est composé de rangées de 3, une allée de circulation, puis de rangées de 2. Il ressemble à un albatros sur patin à roulettes.
S’orienter à Kyoto c’est nettement plus compliqué qu’à Tokyo même avec un GPS car la ville est composée de petites venelles et de ruelles. Le GPS délire vite, et hier après-midi je me suis transformée en girouette ! Et avec un peu d’opiniâtreté j’ai trouvé mon hôtel dans le quartier des Geishas à Gion.
J’ai une chambre avec commodités à l’étage du dessous, c’est assez courant au Japon de partager la douche, les WC. Dans ma chambre ça sent le riz aussi car le sol est composé de tatamis.
Le lit défait comprend deux matelas posés l’un sur l’autre, l’un le plus proche du sol est en mousse, assez mou, le deuxième plus dur, ressemble à un concentré de kapok. Puis, après avoir déplié et installé chacun d’entre eux, j’ai posé un drap blanc. Et, j’ai ajouté un autre drap blanc et enfin le futon, une sorte d’édredon. Il s’agit bien sûr de dormir entre les deux draps. Le matin c’est un peu le souk ! C’était avant de me réveiller !
Quand le lit est plié, ça donne ça !
Heureusement j’ai la climatisation car si à Tokyo il fait chez chaud et humide, à Kyoto il fait très très chaud et moins humide.
Je me prépare pour le petit déjeuner…