Le mémorial de la paix et la déclaration de la paix 72 ans plus tard me remplissent d’espoir 

Témoignages, photos, textes et film pédagogique reconstituent la vie, avant et après, l’explosion de la bombe A, dite « little boy », à 600 km au-dessus de Hiroshima. Le dôme de Genbaku se situait à quelques centaines de mètres de l’épicentre. La bombe d’un diamètre inférieur à un mètre contenait l’équivalent d’un petit cube d’uranium 235 pour permettre la fission. Outre l’explosion qui a frappé la ville, une forte chaleur provoquée par la radiation, suivie d’une pluie noire se sont succédé et l’ont anéanti ainsi que ses habitants. Plus de 100.000 morts en quelques minutes, des maladies foudroyantes dans les jours qui ont suivi et des blessures à vie. 

Une femme rescapée, qui avait 19 ans à l’époque, et 60 ans dans le témoignage, explique qu’elle travaillait à 300 mètres de l’épicentre, tout près du dôme de Genbaku. Elle se souvient que les couleurs s’étaient en un instant réduites à trois : le rouge, le noir et le marron. Elle n’a pas bu les gouttes de pluie noire alors qu’elle avait très soif, en revanche, sa peau était couverte de cendres. Aussi, en rentrant chez ses parents, c’est la première et la dernière fois, que son père lui a lavé les membres et le visage. Il était trop pudique pour cela ajoute-t-elle. 

Le mémorial de la paix c’est près de 2 millions de visiteurs par an.  Et puis, il y a la déclaration de paix signée, cette année, par le maire d’Hiroshima et la venue d’Obahama. 

Je crois au pouvoir pacifique du héron blanc bipède et à l’espoir d’un autre monde possible. 

Et aujourd’hui, un dimanche d’août recueilli et plein de soleil. 

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