Derrière la fenêtre, je regarde les ponts, les étendues vertes des rizières (dans lesquelles ma souris gambade avec frénésie et rit aussi) et la mer bleue de Seto (que je n’ai pas effleurée du bout des doigts de pied, seulement du coin des yeux) s’éloigner. Je sens la nostalgie me gagner, la fin du séjour se rapprocher. Mon cœur se balance comme le shinkansen, et le rail mono ou pas, défile à la vitesse d’une horloge, parce que c’est ainsi, la précision suisse suit son cours, inexorablement.
Je regarde par le trou d’une aiguille et je sens percer le mystère de la vie celle que l’on veut si l’on peut, avec sa structure multiple qui fait qu’on est mieux ici que là, avec toi plutôt qu’avec soi ou l’inverse.