Parce qu’il pleut, le clown se maquille, pour mieux convier le soleil. Désarmé de son parapluie, il danse et il chante, et se prend les pieds dans le bitume. Ravi, il glisse et tombe, humant la réglisse sur le trottoir.
Drôle de clown, sa jolie bouille lui donne un air tendre et inquiet. Métaphysique du bonheur, il hume l’air et souvent vole comme une herbe folle et légère. Il erre l’âme en avant car ainsi il sent le vent pousser ses arrières.