Pourquoi la vie est-elle mortelle ?

L’ombre de la nuit me questionne, l’essentiel ne s’écrit pas, ne se raconte pas, ne se dit pas et pourtant c’est stimulant que d’essayer de le regarder en face, ce bout de ciel, rempli d’essence, de carburant, d’en faire un compagnon de route, du doute, et sous son couvert, de s’essayer à la dialectique.

A près de minuit, c’est l’heure de se laisser saisir puis dé-saisir, avant de prendre à pleines mains la sensation d’exister, de toucher à l’étrange mystère de la vie terrestre, vu de son bout de ciel.

L’Humain est né pour apprendre, éprouver, autant de chemins pour devenir et parvenir à être soi, quelqu’un, singulier et multiple.

Ce soir, je ne veux pas éteindre la lumière et m’endormir du côté du pays des songes, entre les étoiles et le trou noir. Je préfère suivre la fée bleue, et discourir avec elle de l’impermanence des choses et de l’absurdité d’être là puis plus là. J’ai besoin qu’elle me lise une histoire, un conte, une fantaisie, parce que cette histoire, même inventée dépasse le temps qui passe, et ouvre de nouveaux territoires.

Là maintenant, je ne me résigne pas à la mortalité de l’être, je me murmure tout bas que tout est possible dans mon imaginaire, oui, je crois, enfin j’ai l’intuition, que le possible c’est le début de l’éternité ! Exister c’est ré-inventer la vie, le monde, se ré-inventer, tout en sachant que le réel est souvent absurde et que ce qui est irréel est parfois vrai et le moyen le plus sûr de rendre le réel moins absurde !

2 réflexions sur “Pourquoi la vie est-elle mortelle ?

  1. Tout fut englouti. Il ne resta rien de tangible, de visible. Il n’y avait ni couleur ni odeur ni vibration. Seule l’idée d’une existence, tout était dans l’esprit.

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