Tôt ou tard, l’écolo urbain, palot, pas très logique avec lui-même, sature de gris. Il finit par devenir ombrageux voire désespéré devant la menace qui pèse sur la planète.
Pour se ménager, en plein hiver, il déménage et passe au vert, le vrai, celui qui dépasse le monde des idées et qui tente de résister, le royaume de dame nature et de sa verdure. Ainsi l’écolo des villes se prend pour Candide et s’imagine cultivant son jardin.
Sans fausse modestie, ca pousse dans sa tête, la semaison convoque les synapses, les neurones et les vaisseaux de son cerveau. Des idées se surprennent à fleurir là-dedans, une véritable serre, un élevage hors sol, un terreau pour se faire du bien.
Sauf qu’à la campagne, les idées vertes n’aident personne à manier la bêche ni à ensemmencer le sol. Or, l’écolo, palot et pas logique, ne sait pas comment s’y prendre ce qui pourrait laisser à penser que l’écolo qui fleurit d’idées vient peut être d’ailleurs, d’une autre planète. D’où son surnom de petit homme vert, que l’on aime apprivoiser et tenter de comprendre loin du « géant vert » trop réel et néfaste de Monsanto…