Chez Benard’ 104 rua Garrett : fraîcheur garantie, au pays des fleurs

Hasard du chemin ou digestion diagonale de la veille pesant sur mon estomac bancal, je m’éloigne du Couvent des Carmes, un site en ruines qui laisse pantois dans le quartier du Chiado et suis les pavés cabossés. Pas de plage sous mes pieds mais au bout de mon nez, la devanture de « Benard' » m’invite à m’installer au comptoir, aux côtés de Lisboètes qui déjeunent debout, le temps d’une pause méridienne.

Menu du jour : soupe de poissons ou de poulet ou de haricots puis plat composé d’une brochette de poissons dont du calamar et de la bacalhau et de légumes ne baignant pas dans l’huile et en dessert une pasteis da nata croustillante sans oublier une bière fraîche tirée du fut. Tout est délicieux et goutu. Je m’enfonce une arrête dans la gencive au moment où je mâche ma soupe. Extraction avec mes gros doigts, tant pis, c’est pas joli joli à voir mais l’opération a réussi ! La patronne derrière son comptoir est très typique, souriante comme une porte cochère mais elle me parle car elle voit que j’apprécie ce lieu qui a plus d’un siècle dans les baskets et qu’on ne peut photographier, je l’ai fait et me suis fait tirer les oreilles… A contrario le jeune serveur est adorable, il cherche à apprendre le français. Je lui fais répéter c’est « très bon et frais ». Il se moque de moi en me précisant que la cannelle sur la pasteis c’est 2€ en plus. Et je termine par un café juste parfait, comme il n’en existe plus à Paris hormis dans les caféothèques.

Puis avant de partir, je m’isole dans le petit coin qui n’est réservé qu’à celle ou celui qui y marque un stop. Le papier peint est bien choisi. Une fleur parmi les fleurs me murmure-je !

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