Si demain, je renais, ce sera là-bas, à Brantes, au pied du Mont Ventoux. A 500 m d’altitude ce village a illuminé notre we. Dans ses ruelles, des maisons perchées et fermées, et au-dessus un ciel immense, avec au bout des yeux le dôme crémeux du mont Ventoux enneigé, impraticable avant fin avril. A l’entrée du village, nous y avons croisé un vieux monsieur ramassant du bois, des sarments pour se chauffer. Derrière son sourire, il portait une barbe blanche et un bonnet orange vif ! Et, puis, j’oubliais la chapelle, « la cathédrale », comme disait cet habitant à l’oeil qui frise, tout près de laquelle la faïencerie et la librairie comptaient les heures avant le printemps. Et que dire de la façade « poste, télégraphe et téléphone », elle ne ré-ouvrira pas, à moins qu’un rêveur fou propose de détourner l’endroit en « ici, règne du calme absolu, smartphone et courrier électronique s’abstenir »…
Brantes, au pied du Mont Ventoux
