Dans le bas Valais, je me suis fendue d’une fondue à se damner… aux quatre épices

À Sierre, dans le bas Valais, la langue couramment parlée est le Français. Dans le cœur du village, un château du 16ème siècle abrite une vinothèque riche d’une carte de plus de 600 bouteilles. Le Valais c’est la plus grande région viticole de Suisse. Environ 5.000 ha, 80.000 parcelles, 49 AOC et plus de 2.000 vignerons mais tous ne vinifient pas et certains sont aussi agriculteurs. Les ceps poussent parfois à plus de 1.000 mètres d’altitude et en moyenne entre 500 et 800 mètres. C’est impressionnant mais surtout ils savent faire de bons vins blancs et rouges. La syrah, le gamay et le pinot noir sont à la fête ici. Nous aussi !!!

Nous avons visité le musée du vin à Salgesch dans le haut Valais où l’allemand est la langue parlée. Il suffit de traverser la rivière, la Raspille, pour changer de langue ! Quel pays étonnant ! Dans un même canton : deux cultures, deux religions, deux approches du monde.

Et le clou de la journée, ce fut le restaurant du château de Villa à Sierre. Une tuerie. Jamais ô grand jamais je n’avais dégusté une fondue aussi bonne de ma vie. Elle était légère et goûtue, car elle trimbalait l’histoire de quatre épices qui se racontaient de belles choses : muscade, poivre, canelle et cardamome. Du bonheur de fonte éternelle, waouh le Mont Cervin n’est pas loin. Quant à la raclette qu’a prise Benoît c’était juste énorme. Cinq sortes de fromages du Valais servies à l’assiette, l’un après l’autre, par un gaillard qui aurait pu être deuxième ligne au rugby. Les photos sont dans mon appareil, le petit oiseau les montrera plus tard…

Ce soir, nous sommes dans un chalet dans le village de Caux à la verticale de Montreux à plus de 1.000 mètres d’altitude. La route était sportive, les virages à 180 degrés. Nous n’avions pas très faim pour dîner car il faut dire que les repas en Suisse ça ne rigole pas. Notre porc braisé d’hier soir, d’environ 250 grammes, accompagné d’un risotto à la truffe était simplement fondant, délicieux. Ça se passait alors à Martigny dans le Café National.

Quasiment arrivés au terme du séjour, je crois que c’est « râpé » pour la semaine sainte. Ce qui est ennuyeux c’est que je ne sais pas pourquoi mais je le prends comme un jeûne. Manger autant ce n’est pas si courant, et si facile ! Les nuits restent douces car la digestion est la plupart du temps facilitée par un pisse mémé sauf exception, un Lagavullin peut aussi faire l’affaire, à défaut de camomille ou de verveine !

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