L’efficacité naît du désordre de l’instant

Au pays de Confucius, je choisis Shanghai, l’Italie de l’Europe quand le Japon se rapprocherait de l’Allemagne. Pékin méprise Shanghai qui n’est pas la Chine car ici la créativité existe, c’est comme si leur mémoire avait oublié les piliers de la l’enseignement de Confucius : la répétition et le respect du maître. Il faut des décennies pour apprendre la calligraphie, à tenir le pinceau, le poser et reproduire 30 000 idéogrammes. En connaître 6.000 c’est déjà très bien.

Pour se mettre les Shanghaiens dans la poche, il faut leur sourire. Ils sont plus chaleureux que les Japonais mais ne livrent leur secret d’être humain à un Occidental qu’une fois intime et marié avec lui. Si leur « oui » traîne en longueur alors ce n’est pas un vrai « oui ».

Dans les ruelles tôt le matin, on peut les croiser en pyjama en train de pratiquer du tai-chi.

J’ai hâte aussi de découvrir les carrefours en plein pic de trafic routier. Il semblerait qu’alors l’efficacité naîtrait du désordre de l’instant. Des files nouvelles se créent naturellement avec un leader qui ouvre la voie.

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