La tête en l’air, et aussi sur mes miches, je suis attentive aux deux roues motorisés électriques et aux vélos qui déboulent de toute part. J’aime en fin de journée suivre le sens du vent et me rapprocher de l’air marin de Hangpu. Mes cheveux se soulèvent et mon appareil photo appareille. Je retrouve mes vendeurs de crêpes pleines d’herbes et bien aïées, et je relève la tête, tombant nez à nez sur des culottes qui prennent aussi l’air. Elles ne connaissent pas « petit bateau » mais ça reste un festival de petites culottes, peut-être que demain je croiserai des slips kangourou …!?
Sans ouvrir la carte de Shanghai, j’arrive à voguer car les pancartes des rues indiquent systématiquement les directions E/W ou N/S et puis certains coins me sont devenus familiers.
Un dernier dessin pour la route, pour me souvenir des plantes et des fleurs croisées dans la journée. C’est l’heure des pensées, éveillées, bientôt absorbées par les rêves.