Pendant la nuit, les barges continuent de charger, de flotter et de livrer leurs cargaisons. Parfois, elles peuvent contenir jusqu’à 16 containers. C’est impressionnant vu du 30eme étage d’une tour qui donne sur le Bund et le Pudong. Il fait nuit, les centrales de production électrique donnent à plein. Toutes les tours lumineuses rivalisent d’énergie déployée et d’inventivité. J’en prends plein les yeux, je filme, je prends des photos. Je deviens barge à mon tour attirée par cette gabegie de spots de la fée électricité ! La musique donne le rythme.
Ce midi dans la vieille ville à un quart d’heure à pied, dans les ruelles, entre les shikumen, j’ai croisé un type en pyjama. Il se grattait le derrière tranquillement. Il regardait un étale de fruits et de légumes. C’est drôle, tout le monde s’en fout. C’était un festival de fantaisie, des triporteurs qui trimbalaient des familles entières. Des enfants qui jouaient par terre avec rien et beaucoup de fraîcheur. L’énergie était palpable. J’ai roulé en sustentation électromagnétique tel le train japonais Maglev qui relaie Shanghai le centre à l’aéroport de Pudong à plus de 400 km/h en 7 min. Mon œil gauche ne pleurait plus, il souriait ! Et puis, j’ai déjeuné deux buns délicieux aux herbes et ce soir, je bois une bière. Tsing tsing !