Avec l’âge, c’est comme si je montais les étages d’un immeuble et que je me rapprochais, chaque jour, un peu plus du ciel, du soleil, de la pluie, du vent, et des éléments de Dame Nature qu’ici bas, l’Homme a tendance à oublier, négliger ou tenter de domestiquer.
Les étages aident à voir comme les ans, ils hissent et aident à revisiter la glisse, les vices, la vie, l’envers de la vie.
Pour me faire les muscles, je les gravis ces étages, plusieurs fois par jour et par nuit, en vrai en rêve, habillée habitée déshabillée défaite.
Inlassablement, et ravie du spectacle vivant qui m’est offert, je me sens devenir sage en montant les étages, et en regardant le paysage et les visages. Mais, aussi, parfois j’utilise l’ascenseur, la facilité et je parcours trop vite le passage d’un point A à un point B. L’impatience la colère la non mesure se font pressants. Je respire, il fait beau, c’est samedi, c’est le moment de retrouver maman, venue de la campagne et de lui montrer ma maison dans les étages, d’apprendre et de prendre le chemin de la sagesse et des âges.