La nuit, en fin de semaine, je sillonne dans le bois, en suivant les pas d’un drôle de petit loup, musclé de la tête, équipé d’un casque de mob pour protéger son regard gris bleu et sa peau. Tel un chat, je ronronne, une besace sur le dos, le sourire aussi large qu’une banane. Mes dents ne brillent pas de mille feux hormis quand le loup imite mère-grand et raconte ses bêtises en riant en silence. Aux aguets, en marchant sur les feuilles d’automne, je distingue des bruits, le craquement des branches dans les arbres, un cœur qui bat, un autre qui retient son souffle, la lune qui en met une à la mer de la tranquillité. Mon poil effleure l’air du temps, je sens l’automne rafraîchir l’espace et j’ai envie de crier au loup, …