Sur la scène, les danseurs se meuvent et nous émeuvent. A Vincennes, je bois du vin et j’imagine la Cène. Je prends le RER et je double les R. Le ronronnement est animal et herbacé, le bois me transforme en cervidé. Pas de pas chassé, pas de chasse, je suis apôtre de la non violence, du regard croisé, et des corps enlacés. Après une nuit, la nuque délassée, l’heure du bain tire des bâillements de ma personne telle un cerf je brame. Peut-être est-ce le moment de la Decadance et pourtant c’est avec toi que je danse.