Bonnard, comme ses confrères Nabis, Vuillard et les autres, a été transporté en 1890 par les estampes japonaises à l’occasion d’une exposition parisienne. La photographie a eu aussi une influence sur son œuvre. Son Kodak pocket lui permettait de capter des nus, des paysages et des sorties en famille à la campagne ou à l’étranger. J’aime particulièrement ses paysages et ses peintures d’atmosphère, son chat blanc haut sur pattes, sa partie de croquet, sa jeune fille remettant ses bas, son enfant faisant un tas de sable ou encore son amandier en fleurs une de ses dernières toiles ainsi que ses auto-portraits, lui semblant « boxer » les poings en avant.
À Tokyo, pendant la visite de l’exposition dédié à Bonnard au National Art Center, l’atmosphère était religieuse et concentrée, peu de bruits, aucun commentaire, pas de photo, respect absolu des consignes…