Rencontre avec un apprenti Samouraï

Après une nuit en deux temps, car quand il est 5h Paris s’éveille et je n’ai pas sommeil, je bois un café devant la réception de l’hôtel et hop, j’enfourche le Sony. D’un pas sûr, je me dirige vers le Shrine d’Hie et bien sûr le temps est toujours à l’été indien, les mariés défilent, pas de funérailles cette fois et toujours les enfants. Je ne résiste pas à oser quelques photographies.

Puis, je prends le métro direction Aoyama sur la ligne de Ginza. Je m’arrête au marché aux légumes qui propose des thés et je croise un céramiste entouré d’une cordelette pour faire patienter les locaux qui font la queue pour lui acheter ses assiettes et ses tasses. J’ai touché son artisanat et je ne saurai dire s’il utilise du métal, du sable, ça ressemble à du raku, quelque chose comme cela, c’était magnifique.

Tokyo, c’est la ville du coït permanent, en tout cas pour moi ! Si on revient sur terre, c’est une alternance de restaurants, d’architectures inventives, de parcs et de coins de verdure, de boutiques avec des objets design et surprenants et en plus, le bruit de fond est doux, les oiseaux chantent et les voitures se font rares, en tout cas le dimanche. Imaginez un salon de coiffure avec un coin bibliothèque proposant des livres tels que « the soul of Japan » et un appareil à thé qui semble venir de Mars.

Je me remets doucement de ma journée, en respirant à petite dose, sur un banc, dans l’autre cimetière de Tokyo, celui d’Aoyama, car j’avais parcouru Yanaka, il y a plus d’un an sauf que c’était sous la pluie.

A noter qu’Aoyama est un quartier hyper branché, les boutiques sont tellement dingues que je suis inhibée…

PS : le food truck tenu par un quadragénaire genre ex consultant dans la finance ou l’IT proposait que du très bon. Presqu’une heure de queue, et au moment de payer comme il ne prenait pas la CB et que je n’avais pas de cash, j’ai couru vers le Family Mart et je suis revenue comme une trombe, et of course, il m’a servi illico. Dans sa barquette, il proposait un œuf tiède dur et braisé à l’extérieur et liquide à l’intérieur, une boule de riz légèrement compacte et croquante, et du porc grillé, de l’épaule et du jarret, c’était à tomber, je ne m’en remets pas. Certes sa soupe de navets au bouillon de porc tenait au corps. Mais les petits légumes qui accompagnaient son set étaient cuits al dente, un délice. Le prix de l’ensemble était plus que convenable. 2000 yens environ 16€.

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