« L’unique chose stable c’est le mouvement partout et toujours. »
« Le définitif c’est le provisoire. »
« La roue le début de tout, la mobilité totale, la folie, la vitesse, la quantité industrielle ».
« Le rêve c’est tout, la technique s’apprend. »
« J’ai toujours été anti-tout et surtout anti-art ou meta-art ou merde à l’art ».
« Dès que je touche à la ferraille, c’est la magie. »
« C’est toujours impoli de mourir, envers les autres. »
Tinguely c’était un sacré bonhomme. Décorateur d’intérieur et de vitrines de magasins, il a travaillé et été l’ami d’Yves Klein, développant l’idée que l’art devait se détacher de l’objet et du matériau et qu’il était éphémère et en mouvement comme la vie.
Artiste de la cinétique, autrement dit du mouvement, auquel il ajoutait du son.
Ses installations sont gigantesques et consistent à recycler des objets souvent de la ferraille. Il a créé des machines à dessiner ou à sculpter. Et, puis son truc aussi c’était le happening, avec ce moment qui l’a propulsé artiste international, quand, en 1960, au MoMa de NYC il a mis en scène dans la cour du musée le fait de faire disparaître une oeuvre car in fine que restera-t-il de l’homme sur terre ? Sauf que tout n’a pas disparu de sa création éphémère …









L’exposition Rebecca Horn aussi était intrigante. Extraits…


Ce musée est juste génial. Indispensable comme l’homme.
