Loin de n’être qu’un trou, je ne dirai pas qui m’a fait cette belle allusion, Bâle m’emballe. A la fois ville d’eau et ville terrestre, elle conjugue, d’après mes échanges avec les locaux, la vie de l’homme au passé, au présent et au futur, des pieds à la tête. La présence du vélo et du tram, et la navigabilité du Rhin rendent les lieux respirables et paisibles. Le fleuve offre des vues imprenables, grâce à des jardins suspendus rive gauche, accessibles par des escaliers avec possibilité de boire un verre et de lire ou de se reposer sur des chaises longues et à des quais pour bronzer ou se baigner rive droite.
Sa vieille histoire médiévale n’est pas écrasée par l’architecture contemporaine, les constructions ancrent et le marcheur se se sent entouré, ce sont des témoins lumineux de ce qui se passe ici depuis des siècles. Depuis mercredi, j’ai le sentiment de vivre dans une province du Japon. L’Art de vivre c’est de la Bâle …