Dans le train, la langue parlée n’est plus le Suisse allemand mais l’Italien. Les wagons sont quasi déserts, les quelques voyageurs pianotent sur leur clavier, pas de vacanciers, encore moins de rires d’enfants. Le paysage majestueux de la haute montagne confine au vertige et me conduit sur les pics jouant à cache cache avec les nuages. Le fond de l’air est frais, un petit pull n’est pas de trop.

