Il faisait beau hier, à Paris. Avec Mr T, nous avons déjeuné, marché, et pris les formes – sculptures et mots – de Barbara Hepworth, temporairement exposée au musée Rodin, en plein corps. La forme touche, creuse, interroge, rebondit, élargit, modifie le regard et mon rapport à la nature, aux êtres, à la vie, et à l’essence du ciel. Mon oeil en a conservé une mémoire numérique, que je me réjouis de vous mettre en partage.
Barbara H. a rencontré Brancusi, Giacometti, Arp, Mondrian, Kandinsky, Picasso et Braque au début des années trente, à Paris; elle était anglaise, a étudié à l’école des Beaux-Arts à Londres puis au Royal College en même temps qu’Henry Moore, a vécu avec Ben Nicholson une vingtaine d’années, et ses dix dernières années à St Ives en Cornouailles avant de s’éteindre à plus de soixante dix-ans. On connaît Henry Moore, et Ben Nicholson, on connaît moins Barbara Hepworth, …C’est le moment de parler de cette femme immense artiste.
Il a suffit de quelques photos et j’ai été saisie par la force de son regard, ses mains.
C’est une dessinatrice pour commencer, comme tous les sculpteurs.
C’est aussi une peintre.
Et, maintenant, allons du côté de son atelier.
Et lisez ses mots
Sa correspondance (plus bas, notamment avec Calder).
Enfin, observez, regardez, voyez ses sculptures vivantes…
Merci Mr T.