Si la parenthèse appelle un (e) alors pourquoi pas deux. M’aime qui me suis, même seul(e) peut devenir pluriel. Un(e) + un(e) …la vie du compte à rebours enfle le jour, sans bruit, et la nuit, elle se dégonfle en faisant Zzzzz ou pschitt. Ainsi le temps s’enfuit, hagard, sur la pointe des pieds. Parfois, il s’arrête net lorsque souffle la trompette d’un autre cœur. Chaussée de docks et de ma coquetterie orange, j’ouvre la porte, espérant qu’un(e) invité(e) sonne, mais non, je n’ai croisé que ma personne au bout de mon nez. Il suffit d’un zeste, pour que le marchand de sable me sorte du nid et que flottent mes rêves…vers un autre aujourd’hui.