A Vaison, j’y fais des tours, des détours et des retours, des circonvolutions, par les siècles, et les prétextes. Toujours là, ici présente, en congés, ou plus exactement en vacances de la vie trépidante de la machine sociale qui me structure et me nourrit de haut en bas, en liberté d’agir ou pas, de lire et de regarder de près ou de loin, en prenant le temps, l’œil nu, corrigé d’un verre de lunettes ou caché derrière la focale, je suis ici, goûtant et faisant loisir de peu de choses, et me susurre, en me frayant un chemin qu’est-ce que ça fait du bien !