Sur un nuage flottant, je sens le vent gonfler mon enveloppe. Je plane en position assise, telle Bouddha. Eole déroule les pliures de mon origami corporelle qui a vu ses bouts d’aile s’allonger et se remplumer depuis trois semaines. Aussi, les angles de ma vision se sont arrondis, grâce à un régime alimentaire très oriental. En effet, le riz rend poli et le saké heureux.
A Villetrun, en transit, dans un espace temps de décompression rempli d’amour vrai, je mange Ufukuro, des tartes maison et des légumes ou fruits du jardin dignes d’un Murin-an : haricots verts semblables à des algues Kombu, tomates aux allures de steak de Kobé et framboises pour se donner du rose aux joues et aux lèvres telle une geisha évadée de Gion.
Je dors les yeux ouverts ou je vis les yeux fermés, je ne le sais pas. Je flotte… je vole.
Petits moments familiaux avant de retrouver la vie parisienne. Bon retour. Bises
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