


Etc…
"La grenouille du puits ne connaît pas le vaste océan, mais elle peut toujours regarder le ciel."
Etc…
Chacun sa lettre et chacun ses maux, chacun son nombre ou son nombril. Le père Noël existe, l’essentiel est d’y croire. Croire à la vie, avoir envie, oui c’est bien cela l’essentiel, cet essence qui remplit tout, et rend vivant !
Regarder des heures des poupées Kachina, jouer avec les souvenirs d’enfance et du rêve américain, s’imaginer au pays du Soleil Levant, en pleine cérémonie Shinto, vêtue d’un Kimono pour singer le réel et le monde des apparences, observer la beauté des Arts Premiers, les statues qui ne meurent pas et rejoindre le ciel… en passant par le musée JC quai Branly.
Musique éthérée et terrestre en même temps…
OMD un groupe qui savait jouer avec l’électricité et qui donne toujours la patate.
Écrire et lire dans le noir, ça ne marche pas, mais écouter des mots lus, et enregistrés sur une bande sonore, les yeux fermés, il n’y a rien de plus cinématographique. Ainsi, travaillait Alain Resnais avec Marguerite Duras à l’époque d’Hiroshima Mon Amour. MD parlait de lettres magnétophoniques…
Des bouts, debout, de bout en bout, débouté, arc-bouté, boute-en-train, à bout, abouti, embout, par tous les bouts, la vie !
C’est un restaurant situé tout près de la Comédie Française qui donne le sentiment d’être et de vivre un morceau d’existence dans l’ancien marché aux poissons de Tokyo, de par la décoration et le fond sonore. Tsukiji n’existe plus là-bas mais il est ici, à Paris, plus vivant que jamais !
Rilke écrit dans sa 7ème « Lettre à un jeune poète » que l’amour plus près de l’humain « sera infiniment délicat et plein d’égards, bon et clair dans toutes les choses qu’il noue et qu’il dénoue. Il sera cet amour que nous préparons, en luttant durablement : deux solitudes se protégeant, se complétant, se limitant, et s’inclinant l’une devant l’autre »… Aussi, comme l’écrit André Comte-Sponville dans son livre l’amour, la solitude « L’amour n’est pas le contraire de la solitude : c’est la solitude partagée, habitée, illuminée – et assombrie parfois – par la solitude de l’autre. L’amour est solitude, toujours, non que toute solitude soit aimante, tant s’en faut, mais parce que tout amour est solitaire. Personne ne peut aimer à notre place, ni en nous, ni comme vous. Ce désert autour de soi ou de l’objet aimé, c’est l’amour même. »
En ce moment, vous pouvez voir et revoir l’un des chefs d’œuvre de Roberto Rossellini « Voyage en Italie » qui décrit l’histoire d’un couple en proie au doute et à l’ennui sur fond d’images du golfe de Naples en noir et blanc avec Ingrid Bergman et George Sanders. Les suivre dans Pompéi ou à Naples est une belle invitation au voyage.
Il est possible aussi, grâce à la chaîne franco-allemande, de suivre l’itinéraire d’Ulysse à travers le regard de Sylvain Tesson qui s’est inspiré du livre et des photos de Victor Bérard prises il y a un siècle, pour localiser le mythe dans différents lieux de la Méditerranée et faire dialoguer géographie avec poésie et beauté.
Au Grand-Palais éphémère, l’Art moderne reste une valeur sûre et pour le contemporain chacun fait son marché…
Tête de l’art, fête de l’art, histoires de l’art, impossible de vivre sans l’art…à Paris c’était la semaine des foires d’art contemporain, dans des lieux multiples. Quelques souvenirs pris a hue et a dia.
PS : l’art un ailleurs garanti…et l’ailleurs un plus beau mot que demain comme l’a écrit Paul Morand ? Alors allons-ons !
Cette semaine c’est l’Art Contemporain Week à Paris. Des évènements se déroulent dans des lieux officiels du type le Paris + par l’Art Basel au Grand Palais mais aussi l’AKAA Also Known As Africa au carreau du Temple et bien d’autres encore. Le journal des arts s’en fait l’echo.
Un rai de couleur et tout change, peu importe les formes et le sens, pourvu qu’il y ait de l’imagination !
De l’art de la césure, du mot ciselé à la lettre, du voyage de fleurs volages, de la vie qui refleurit même en automne, entre deux arrosages de madame la pluie, tout près du conflit qui sévit, depuis presque huit mois, et nous envahit, sur le flan, à l’est de l’Europe, par les voies politiques, économiques et sociales, sans parler de dame planète et de l’humain qui préfère l’amour à la guerre, enfin, presque …
Des crocus de la campagne empotés sur mes fenêtres à Paris, autant de petites lumières jaunes qui illuminent un coin du ciel, en période de sobriété et en attendant le retour du soleil qui, cet après-midi a décidé de rester au chaud dans son pot !
« Art makes you breathe easier, it gives you more space. » Anni Albers tente de se remémorer cette citation dans un documentaire dans lequel elle parle de son travail sur les tissus inspiré par les oeuvres aztèques. Quant à son mari Josef, il nous est montré à plus de 88 ans en train de chercher comment et combien notre perception de la couleur provient de notre cerveau. Pourquoi certains hommes préfèrent les blondes et sous-entendu pas les autres … ? Un moment de pure joie intérieure qui se partage et se propage comme la fée électricité !
Petite visite dans les collections permanentes du MAM
Dans la galerie Ceysson & Bénétière, rue du Renard à Paris, des oeuvres de Roger Bissière, principalement des peintures des années 40, 50, étaient exposées jusqu’à hier. Il a été formé aux Beaux-Arts de Bordeaux et de Paris, côtoyé les cubistes et choisi de partir dans le Lot pour y vivre comme paysan où il a pratiqué la culture de la lavande et l’élevage de moutons. Son œuvre figurative à ses débuts, se source dans les arts primitifs au milieu de sa vie.
2 citations accompagnent l’exposition et semblent bien traduire ce peintre peu ordinaire qui me parle : « ma jeunesse a commencé à 60 ans » et « je recrée ou plus exactement hélas, j’essaye de recréer un monde à moi, fait de mes émotions, où demeurent l’odeur des forêts qui m’entourent, la couleur du ciel, la lumière du soleil, et aussi l’amour que j’ai de tout ce qui vit. »
Il peignait sur bois et sur toile des paysages, et ses sensations entre abstraction et signes kabbalistiques. Ses sculptures aussi fascinent, enduites d’une peinture à l’oeuf.
Igor Levit est un musicien virtuose. Il est de passage ce soir au Théâtre des Champs Elysées. Son programme couvre un large pan de l’écriture pianistique depuis les scènes de la forêt de Schumann, tout en fraîcheur, en passant par une pièce de jazz autour d’un folksong de Fred Hersch, plus difficile, avant de nous conduire vers les sommets du romantisme allemand tout d’abord l’arrangement pour piano du prélude de Tristan et Iseult de Wagner, jusqu’à la sonate de Liszt, une forme d’apothéose.
Oui, ce soir, Igor Levit lévite et nous avec !
Tom Gauld est un illustrateur britannique avec du sang écossais dans les veines, et des doigts dont les traits tirent du côté de l’absurde et confinent à la poésie, celle qui vous rapproche de l’enfance, de l’innocence, de l’ailleurs pourtant tout près. Il signe, toutes les semaines, des petites histoires qui invitent à rire de l’intérieur, pour le supplément littéraire du Guardian, et la revue New Scientist entre autres. Et, from time to time, il colore la une du New Yorker et écrit des BD très décalées : « en cuisine avec Kafka », « la revanche des bibliothécaires » ou encore « la police lunaire ». Extraits…
Avoir du coeur n’est pas un acquis, n’est-il pas davantage le résultat d’un travail musculaire, assorti d’opérations sensibles qui exigeraient de la maintenance régulière et sincère pour éviter toute corrosion sous ou sans contrainte..?
Opex Capex Fuelex Sex peu importe l’ambition relève du besoin vital de vivre, avec cet Autre, qui est quelqu’un ou personne, soi et le monde, toute une vie à respirer avec ses vérités et ses mensonges.
Alan Lucien Oyen est un chorégraphe norvégien qui bouscule tous les codes du ballet contemporain. Courez-y et vous comprendrez. Enfin, vous serez étonné voire emporté, saisi tout au fond de votre coeur.
Sauf que sur terre, chaque bipède n’a pas la chance d’avoir une fée qui veille et qui lui offre des cadeaux, le jour de l’automne, à l’Opéra Garnier, sous le plafond de Chagall…
C’est bientôt l’équinoxe d’automne qui peut avoir lieu entre le 21 et le 24 septembre en France au regard de la révolution de la terre autour du soleil qui est de 365,25 jours depuis que notre vie est rythmée par notre cher calendrier grégorien qui remonte à 1582. La lune c’est une autre histoire, elle cadence nos semaines, nos mois et bien sûr nos nuits !
Allez un petit remontant !
Cette citation de Winston Churchill est référencée par The Queen Elizabeth II dans un documentaire de la BBC disponible en Replay sur Arte intitulé « Elizabeth par elle-même ». Pour son jubilé, il y a quelques mois, elle a accepté de commenter des photos et des vidéos amateurs de sa vie intime. Une pure merveille.
https://www.arte.tv/fr/videos/110902-000-A/elizabeth-par-elle-meme/
« L’orange c’est du rouge rendu plus humain par du jaune » Kandinsky
L’orange m’est premier même s’il ne s’agit pas d’une couleur primaire. Elle (la couleur) ou il (sa signification) définit l’herbe folle que je suis.
L’orange c’est le jus de l’enfance et de l’innocence qui rime avec Pop Art et grosse patate vitaminée.
L’orange que je connais parle aux anges et tutoie l’étrange. Il me relie à l’ailleurs.
Photos prises au Bon Marché
PS : je préfère les cœurs orange, ils n’existent que dans les rêves, ou mon imaginaire. Leur singularité ? Ils sont plus tendres, plus doux que les rouges sang. Ce sont des cœurs d’enfant plein de jus et plein plein d’amour…
Cet après-midi, avec VL, nous avons « commis » un détour avenue de Wagram pour goûter quelques spiritueux de l’hexagone et de ses îles sous la houlette de France Quintessence. C’était un doux moment de dégustation, merci Ph.J. Le domaine des hautes glaces pour ses whiskies et Manguin pour ses alcools de fruits (abricot, poire rouge en particulier) nous ont emmenées sur les cimes. Le truc c’est qu’après j’ai raté 2 fois mes sorties de métro en 20 minutes. Du jamais vu, j’ajoute que je lisais un livre merveilleux de poésie et de folie… »En attendant Bojangles ». Tout va bien, j’ai réussi à pousser, après 3 coups d’épaule, une porte en verre de 10 kg, pour sortir du métro. Je reviens sur terre, avec cet essentiel qui pousse dans les veines et les cheveux jusque dans les bouts de mon coeur et de mes neurones agglomérés. C’est reparti.
Depuis le 15ème siècle, la famille royale d’Angleterre a passé commande ou acquis des oeuvres d’art (7 600 peintures, 50 000 aquarelles, dessins, photographies, mobilier, bijoux…), soit 200 000 oeuvres d’une valeur de 11 milliards d’euros, estimée en 2010, pour cette « Royale Collection ». La Reine Elizabeth II n’a acheté qu’une vingtaine de tableaux durant son règne mais pas des moindres (4 Warhol en 1985 d’après photos, et 1 Lucian Freud dont je parle plus loin). Plus de 200 photographes ont œuvré à imprimer sa légende. Un ouvrage avait été édité pour ses 60 ans de règne, par 60 photographes principalement des Anglais. Toutefois, lors d’une visite diplomatique aux États-Unis, elle a choisi de passer commande à Annie Leibovitz.
Lucian Freud ne voulait pas se déplacer à Buckingham Palace, the Queen refusait de se rendre dans l’atelier de l’artiste, finalement l’artiste a concédé à venir dans les ateliers de restauration de peinture à St James Palace. Quelques séances sur 18 mois ne suffirent pas à satisfaire l’exigence de l’artiste qui réalisa un petit format de 20 cm de haut, sans couronne, auquel il rajouta, à la toute fin, un morceau de toile au-dessus, pour représenter le diadème.
Les œuvres d’art sont présentées lors d’expositions temporaires dans la Queen Gallery à Buckingham qui se situe en lieu et place d’une ancienne chapelle détruite pendant la Seconde Guerre Mondiale, mais aussi dans des annexes à Windsor ou à Édimbourg.
Ces œuvres ont été numérisées et mise en ligne sur le site http://www.royalcollection.org.uk
PS : la Reine avait choisi de confier la gestion des œuvres d’art de la famille royale au célèbre conservateur Anthony Blunt dans les années 50. Elle l’avait annobli puis il a été destitué suite à la révélation de son passé d’espion russe par Margaret Thatcher en 1979…
En « Tate » à tête c’est une allusion à la Tate Gallery à Londres, bel endroit, sur la Tamise qui héberge notamment de très beaux Rothko et qui se situe dans l’alignement de la cathédrale St Paul.
Du thym sur une feuille de papier cuisson, ça donne ça !
Des figues de saison cuites avec des brins de thym sur une pâte sablée maison ça donne ça …
Il n’y a pas d’appareil au fond, uniquement de la floraline, du sucre roux et sur les figues, un soupçon de grains de folie 🙂 Je l’ai démoulée tiède, grave erreur, mon côté (im)patient…La pâte est croustillante.
Comme le chantait Léo Ferré, Adieu … d’Apollinaire.
https://youtu.be/rj-RKh5eZNE
Sourire intérieur, un dimanche soir d’été, en période de sobriété… C’est l’extase !
Samedi, hier, c’était l’un des derniers jours de l’Expo temporaire « Berlin, Années 20 » au Centre Pompidou, une immersion dans l’Europe d’il y a un siècle. L’industrialisation battait son plein, les habitats se modernisaient et se standardisaient, les capitaux américains se multipliaient et divisaient, le temps urbain se conjugait dans l’insouciance des cabarets après la grande guerre, les photomatons imprimaient les portraits peu souriants de femmes inconnues tandis qu’August Sander créait le style réaliste qui allait inspirer des générations de photographes. Otto Dix, George Grosz, Walter Graupius, Bertolt Brecht, les plus grands noms de cette période folle allemande étaient là. En pleine après-midi, le 3 septembre 2022, j’étais aspirée par ces témoignages d’un monde en pleine mutation, qui me parlait du nôtre, à travers la déshumanisation du travail mais aussi la libération de la femme, l’apparente légèreté des lieux interlopes et cet élan de vie suspendu entre deux guerres quand des inconnus prenaient la pose (cf dernière photo).
3 paysans sous l’oeil d’August Sander avant la 1ère guerre mondiale, l’un d’entre eux n’en reviendra pas
Je viens de réaliser que le TGV « inoui » était un palindrome. Une petite lumière s’est allumée lorsque je mangeais de merveilleux sandwichs piriacais sur le chemin du retour. Le jus d’oranges dilué dans une gourde ornée d’un hippocampe, cadeau de mes amis bretons, y est pour quelque chose. Miam miam, c’est inouï !
Dans une autre structure juridique, le TGV « ouigo » sonne franglais. Il s’agit d’un train low cost bientôt world wide qui invite au voyage. Ce WE, je le rebaptiserais bien « ouistay », son antonyme. Ouais, c’est easy, j’avoue. Finalement, « ouigo » navigue bien avec notre époque, la slow life, la slow food, la promesse d’une vie meilleure…
En conclusion, grâce aux TGV, je révise les figures de style et met en pratique l’anacoluthe, juron préféré du Capitaine Haddock. « Attention à ne rien oublier à bord de nos trains ».
En Normandie, la « Queen » c’est elle. J’ai mis mon museau dans un pot de crème provenant de la ferme d’à côté, puis je l’ai goûtée et, c’était divin ! Un voyage au pays du 3,14 de la vache sacrée …
Bad Ass …et surtout ils sont hyper accueillants 🙂
L’odeur de la terre après la pluie, je crois que c’est notre rêve le plus fou en ce moment. Les orages se succèdent ici, le petrichor est devenu réalité.
Bye bye Lugano Locarno Ascona…
Les pâtes sont divines et leur Vermentino de Toscane un joli blanc qui tire vers le haut!
Ascona se situe sur le lac Majeur, c’est un mini Locarno qui lui-même est un mini Lugano. Ascona regorge de ruelles et de petits endroits qui invitent à musarder d’autant que c’est une ville sans voiture …Les maisons en hauteur sont construites pour certaines en pierres sèches, de même que les chemins. Se perdre dans les hauteurs pour aller boire un thé et dessiner…
Des pierres en forme de fleur au détour d’un chemin…
Ce matin, petit passage par la Poste de Lugano, le deuxième du séjour. Il y fait frais et les timbres ne sont vendus bizarrement qu’ici, j’aurais préféré chez les chocolatiers. Le personnel est souriant, et accueillant, « bonjour » naturel en italien puis on se présente et la langue bascule vers le français ! Je suis invitée à me rendre au comptoir spécial pour les envois de courrier, et pour le choix du timbre, le grand livre s’ouvre sur une petite abeille qui butine,…Et, nous voilà connectés. C’est alors qu’après avoir raconté que j’avais adoré l’Expo sur l’art japonais du MUCE que cette dame me dit mais vous devriez aller à la Casa del Té sur le Monte de la Verita à côté de Locarno. Sur ce, je repars récupérer le train puis prends le bus et enfin je crapahute. Et le paysage est dingue. Une plantation de thé perchée au-dessus d’Ascona, une petite ville tranquille sur le lac Majeur s’invite à mon regard. Et un peu plus loin, un salon de thé intérieur et extérieur, en mode japonais, me dit viens-là. La maître de thé est japonaise, elle a épousé un Tessinois sauf qu’elle est restée au Japon because Covid…Je choisis la dégustation de 4 thés, un blanc (léger), un jaune (amer) un Oolong (vert et doux surtout) et un Pu-er (comme j’aime, terreux, proche de l’étable). Je suis allée sur les tatamis et j’ai pris le temps. Le petit gâteau en forme de chat, un biscuit au beurre délicieux… comme ce moment suspendu.
Ce matin, je suis montée avec mes jambes peu musclées pour visiter la basilique, le monastère et le chemin de croix de la Madonna Del Sasso qui sont aussi accessibles depuis Locarno par un funiculaire. Sur le piton rocheux, un moine franciscain du 15eme siècle aurait vu la Vierge la veille de l’Ascension. De là, une église, un monastère…ont été construits par le moine et nombre de compagnons pour célébrer cette apparition et depuis, cet ensemble religieux s’apparente à un lieu de pèlerinage en particulier à approche de l’Assomption.
Plus tard, j’ai visité la collection d’art moderne et contemporain Ghisla toujours à Locarno. C’est très différent. Plus facile d’accès, quoique, enfin pas de dénivelé pour les pattes mais des noeuds au cerveau et pas que !
Le point de départ de mon voyage à Lugano c’est l’exposition temporaire au Museo delle Culture : des objets d’art et d’artisanat japonais datant des ères d’Edo et Meiji, et provenant de la collection privée d’un amateur du Mingei, Jeffrey Montgomery, qui a légué son patrimoine à ce musée.
Ce matin, l’idée était de crapahuter à la fraîche. J’ai pris mon sac, de l’eau, des fruits, sans oublier la crème, le chapeau, les chaussettes dans les Birki… et direction Montagnola à 5 km de l’hôtel avec un peu de montée. A cet endroit, se situe le musée d’Hermann Hesse qui a vécu tout près une quarantaine d’années.
Sur le chemin, j’ai croisé des églises, des maisons dignes de Fort Knox, toutes couvertes de panneaux photovoltaïques et peu de gens, car ici seuls les indigents marchent, les autres roulent dans de belles « autos »…Hier, j’ai aperçu une Merco orange splendide, et aujourd’hui…une magnifique Type E !
PS : de nombreux funiculaires et téléphériques sont proposés pour se rendre sur les hauteurs de la ville ou du lac sur le Monte Bre, le Monte Salvatore (celui que j’appelle le pain de sucre) ou encore le Monte Generoso.
Et oui, dans l’osteria du port de Lugano, je crois qu’ils savent vivre, belle carte, les spaghettis m’ont requinquée et le tiramisu à reconstruire à sa guise, ça m’a défrisée… Délicieux.
Résidente pour quelques jours à Lugano, je bénéficie d’un pass pour passer un bon séjour. Dans la corbeille, un QR code pour prendre le train, le bateau ou le bus et sillonner dans les environs. Aujourd’hui j’ai pris le train pour changer et choisi de découvrir Locarno sur le Lac Majeur, un trajet de 30 min avec un long tunnel. Et devinez quoi, c’est la période du festival de cinéma bien connu, y a de tout, des films de Douglas Sirk tels qu’Imitation of Life une merveille ou des films contemporains pas encore sortis en salle dans des lieux fermés ou en plein air. Et surtout, c’est très très beau. Les rues en pente, le lac, …, Locarno ressemble à Lugano en plus petit sans le pain de sucre. Les photos suivent, patience…J’ai bien arpenté la ville sous le soleil exactement, de la crème 50 partout et j’ai mis les pieds dans la fondation Arp et c’était dingue. J’étais seule. Je suis arrivée 30 min sous le cagnard et ils ont eu pitié de moi, ils m’ont fait entrer dans le jardin arrosé. Calme luxe et volupté. Endiamo voire endiamissimo ou ma …
Pour m’acclimater à Lugano, je suis allée musarder du côté du Parco Ciani quand il s’est mis à pleuvoir des trombes d’eau. De la petite plage qui précède un port de plaisance, « le pain de sucre » (version miniature de Rio) semblait fondre à vue d’oeil. Après un certain temps, nous, les gens d’ici et de passage, sommes sortis de nos abris de fortune. J’ai ressorti mon museau, l’idée étant de visiter le centre historique et rebelote, les gouttes sont revenues, de vraies douches à l’italienne… L’eau ruisselle, les flaques font flip flop et pourtant je ne chante pas ! Bien heureusement les arcades couvrent nombre de rues ce qui m’autorise un moment de pause après la dégustation de parts de pizza chez Staglio, un endroit recommandable. Quant à mes ongles de pied, ils sont en train de perdre leur jolie peinture semi-permanente. Rien ne dure sauf les orages qui s’enchaînent et se déchaînent. La morale de ce soir c’est que la pluie fait des claquettes, le spectacle est dans la nature (et un peu dans la mienne) et que je commence à grelotter…
Arrivée à Lugano « plage », dans le Tessin (je ne dirai pas lesquels…), après un long voyage en train. Lugano domine le lac glacière du même nom. Côme est tout près. Je dirai que ca sent bon l’Italie, la végétation, les palmiers les cyprès .. tout en étant en Suisse, les yeux accrochés à la montagne. Endiamo !
Vue en sortant de la gare
– Les plus bas prix – Tati une maison visionnaire qui a perdu la vue mais que l’on voit encore de loin…
A quand le retour de la petite herbe en territoire nippon ?
Un petit poisson sorti d’un livre d’une artiste du pays du soleil levant
Si vous voulez en savoir plus sur Ennio Morricone, il n’y a pas d’autre choix que de courir au cinéma et de prendre le temps, 2 heures 36, pour se rapprocher de l’homme. Il parlait peu, ne répondait pas aux questions des journalistes, et dans ce film il se livre et ses contemporains aussi.
Il a composé 500 musiques de films mais aussi des chansons italiennes à succès des années 50, 60, pour relancer RCA ainsi que de la musique contemporaine atonale son souhait premier après avoir étudié la composition au conservatoire de Santa Cecilia à Rome.
Il est mort il y a 2 ans, et ce film hommage nous dit, même parti, Ennio reste et restera dans nos mémoires et sur les pellicules. Frissons garantis !
Ô midi moins le quart, ça y est, je suis en retard.
Maman voulait faire de nous des érudites c’est pour ça que toute sa vie elle vendit des frites.
Mr Maxence (Jacques Perrin blond) a perdu son idéal féminin, il l’a cherché partout, il ne l’a pas trouvé.
Mr Maxence commande un clacquesin(*)… (*)une liqueur produite à partir d’une infusion de résine de pins. Le 1er whisky live s’est tenu dans l’ancienne usine à Malakoff toute en briques, classée monument historique. Depuis, il est fabriqué à Provins.
Tu ne m’aimes pas mon coeur et pourtant un jour tu seras ma femme.
C’est troublant cette ressemblance, une simple coïncidence.
Nous voyageons de ville en ville, nos lendemains sont incertains, préférant l’intelligence à la bêtise …
Je suis triste et je m’ennuie, c’est fini avec Guillaume.
Je ne connais rien de lui et pourtant je connais sa voix. Est-il loin, est-il près, est-il à Rochefort ? Son coeur a ses raisons, je n’y résisterai pas …
Avec mes souvenirs, je joue à cache coeur.
Mademoiselle, puis-je vous revoir ? Je ne sais pas, je ne crois pas.
Gêne Kelly faisant des claquettes devant des gamins en short et sautant dans une décapotable, après avoir croisé l’amour de sa vie, Françoise Dorléac.
Les marins font de mauvais maris mais font de bons amants.
Mon maquillage va couler et j’ai déjà la larme à l’oeil.
Nous voyageons de fille en fille, nous butinons de coeur en coeur, dans la vie tout nous est facile.
Danielle Darrieux chantant qu’elle a eu ses jumelles par hasard, et qu’elle a quitté le père de Boubou pour son nom ridicule car il s’appelait Simon Dame et qu’une fois mariée, elle ne se voyait pas s’appeler Madame Dame…
Il a raison Mr Dutrou, ça va mal, il y a toujours une guerre quelque part.
J’ai rencontré l’homme de ma vie, où ça ? Dans la rue ! Comme un souffle grisant, sa voix à mon oreille…Est-il est-il loin est-il à Rochefort le coeur a ses raisons… personne n’y résiste et je n’y résisterai pas…
Chanter l’amour, chanter la nuit ou le beau temps.
Pourquoi me faudrait-il renoncer à l’amour ?
Je vais 2 jours en permission à Nantes, je vais en perm à Nantes 🙂
Excusez-moi je file, j’ai rendez-vous en ville.
Rien ne sert de tourner en rond, pour la démocratie je vote Macron.