Vu l’exposition des polaroïds de Wim Wenders réalisés pendant le tournage del’Ami Américain en 1977 avec Denis Hopper et Bruno Ganz. Propos intéressant sur la capacité déjà, à cette époque, de faire des selfies, et de réaliser/d’imprimer rapidement des photos. Mais ce procédé n’est rien comparé au numérique aujourd’hui.

Une autre exposition m’a remuée, « la Casa Susanna », qui rassemble des dizaines de clichés du début des sixties, découverts par hasard, sur une brocante, par des antiquaires de NYC en 2004, et retrace des bouts de vie des invisibles américains qui se retrouvaient dans la clandestinité. Ces hommes se travestissaient et reproduisaient les clichés de la femme au foyer alors qu’ils étaient mariés, pères de famille, pilote dans l’aviation civile, chefs d’entreprise, ou éminent chroniqueur à la radio. Un documentaire Arte est disponible sur cette époque et ce petit cercle qui a créé un magazine « Transvestia » et des shows dans une maison de l’un d’entre eux nommée le Chevalier d’Eon puis rebaptisée la Casa Susanna.




Enfin, j’ai beaucoup aimé l’expo sur les scrapbooks. En voici des extraits de Todd Haynes, Chris Marker ou d’autres.





