Martin Parr, le Centre Pompidou et le Marais

Hier, j’ai osé franchir le Rubicon ! J’ai traversé la Seine, en franchissant le pont de Bercy, non pas à la nage, je vous rassure, ayant conscience que je n’étais plus à Bâle, pour rejoindre le Quai de la Photo. Ouvert mi-juillet, ce nouveau lieu réservé à la photographie propose et proposera des expos temporaires, ateliers, rencontres, et librairie spécialisée sans oublier de quoi se désaltérer et se restaurer, avec à la carte des fish and chips croquantes faites sur place !

J’ai rejoint des amis, lui est anglais et elle française une ex de la « Grande Maison ». Ils vivent en Normandie et viennent de temps en temps sur Paris, retrouver des lieux aimés, découvrir des expo et goûter ma délicieuse compagnie et, inversement, je goûte la leur, teintée de cet humour britannique inimitable !

Ces 4 photos de Martin Parr sont prises sur des plages anglaises, notamment à Margate, à l’extrême est du Kent que mes amis ont découverte cet été, et qui est restée dans son jus.

Il y a d’autres photos, je vous invite à y aller et à les découvrir.

Martin Parr c’est un regard acéré faussement léger. L’humour transpire dans ses photos prises sur le vif mais il y a du respect, beaucoup, vis-à-vis de ses sujets, britanniques ou non !

Et puis, nous avons pris le dessert à la Samaritaine, sous la coupole. C’était tranquille, encore un peu chaud, car la clim serait en panne. Les desserts sont divins, l’éclair au chocolat, la pâte, c’est au-delà des commentaires…

Ensuite, ils sont partis récupérer leur voiture car ils avaient du chemin à faire. Et, j’ai filé chez un 3ème *chez moi », au Centre Pompidou. J’y ai vu l’exposition sur « Moi Ver », peintre et photographe formé à l’école du Bauhaus qui a affirmé ses origines juives en vieillissant, choisissant de se recentrer sur les ghettos, les kibboutz et d’aller vivre en Israël, où il s’est remis à la peinture à la fin de sa vie.

Il a réalisé un travail sociologique considérable sur la diaspora juive, depuis le début des années 30. Il pratiquait au début de sa carrière les surimpressions d’images. J’ai pris peu de photos car ça ne rendait rien du fait des éclairages.

L’exposition est encore accessible jusqu’à fin août de mémoire. Ses photos du ghetto de Varsovie dans les années 35-37, tant les logements très précaires que les portraits des loubavitch sont un trésor pour l’histoire de l’humanité. Quant à ses peintures, l’influence de Klee est très présente. C’est un moment fort et rare.

Un de ses livres avec une préface de Fernand Léger

Enfin, j’ai marché dans le Marais, quasi vide. C’était merveilleux.

Les archives nationales et au bout des arcades…
…à droite, le petit jardin, pour les curieux, les amoureux ou les solitaires voire les amoureux solitaires !
de plus près, au fond dudit jardin, l’hôtel de Soubise non accessible.
Au 31 rue des Francs Bourg, dans la cour de l’hôtel d’Albret…un nu, contemporain et je n’ai pas regardé qui en était l’auteur, erreur me direz-vous ! Next Time 😉
Le jardin des rosiers Joseph Migneret
Un cousin 😉

Laisser un commentaire