En fin matinée, rdv avec JS Bach et des musiciens de l’orchestre de radio France à la maison ronde. Trois des six concertos Brandebourgeois sont joués les 1, 2 et 5. Ils ont été créés il y a 302 ans.

Bach en a eu l’idée alors qu’il était à Berlin pour acheter un clavecin et qu’il a fait la rencontre du prince de Brandebourg. Il était alors le Kantor de Köthen et le prince du même nom ne voulait pas d’instruments dans les oeuvres sacrées. En résumé, JS Bach s’ennuyait, avait la bougeotte et a créé ces oeuvres comme une sorte de POC (proof of concept) pour séduire le prince de Brandebourg. Sauf que ça n’a pas marché…

Il a écrit des partitions pour instruments de folie pendant cette période, les suites pour orchestre, le 1er volume du clavier tempéré et les suites françaises, …

Le 5ème Brandebourgeois BWV 1050 était l’une des œuvres de JS Bach préférée de mon frère Jean. C’est un concerto grosso. Il appelle nombre d’instruments dont la trompette et la flûte traversière. Le clavecin ne se limite pas à un rôle de simple accompagnement. Le solo est assez dingue, le contrepoint sort de l’entendement, l’écoute devient inhumaine et folle. Comme le pensent nombre de musiciens ce n’est pas Dieu qui a créé Bach c’est plutôt l’inverse…Je me souviens aussi d’Yves Montand dans César et Rosalie chantant l’air de l’Allegro. Et le regarder à la maison le dimanche soir en famille.

C’était un concert hommage à la vie, aux morts qui sont toujours vivants et aux vivants qui sont déjà morts.

A écouter le 2 novembre sur France Musique