Silencio et divagations

Les jours de pluie, de replis sans bigoudis, après un samedi soir liquide, rien de mieux que de se mettre au sec, à l’horizontal, pour marcher droit. Dry march is possible with a Kway…

N’est pas Lisa Gherardini ou del Giocondo qui veut. La Joconde, derrière sa vitrine et sous son vernis doit s’ennuyer ferme depuis 50 ans qu’elle n’est pas sortie du Louvre. Cette femme au sourire mystérieux, épouse d’un marchand de soie et de draps de Florence s’était prêtée au jeu du portrait à la demande de son mari, ami du père notaire de Léonardo. Cette peinture du cinquecento, véritable chef d’œuvre pour nombre de spécialistes, Da Vinci ne l’a jamais restituée, lui-même fasciné par son modèle, et ce qu’il en a fait. La toile a voyagé sur son mulet lorsqu’il s’est rendu en France au Clos-Lucé à Amboise où il a fini ses jours paisiblement en proximité de son mécène François 1er. Ce dernier lui aurait acheté La Joconde une fortune. Elle a connu différents écrins ou lieux d’accrochage : le palais du Louvre, celui de Versailles, le musée du Louvre, les salons de Joséphine, et la mansarde d’un verrier d’origine italienne qui l’a subtilisée 2 ans de 1911 à 1913 espérant pouvoir la restituer à son pays d’origine. Sauf que l’antiquaire acheteur l’a denoncé. Aujourd’hui, elle ne voyage plus mais nous fait encore voyager, petits et grands.

Vive l’art et les chouettes pirouettes cacahuètes !

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