Hier, au TCE, devant « Light of Passage » de Crystal Pite, réalisé par le corps de ballet de Norvège, j’ai frissonné et pleuré.
Cette ancienne élève de Wiliam Forsythe a imaginé 3 tableaux racontant le caractère oppressant et liberticide de l’immigration pour ceux qui le vivent dans leur chair, puis l’enfance et cette poussée de liberté et du vivant qui aspire à l’espoir, et enfin, la vieillesse, le toucher avant l’éloignement du monde, des autres et de la vie.
La 3ème symphonie de Gorecki chantée par Dawn Upshaw apportait un certain niveau de dramaturgie à l’œuvre chorégraphiée sous forme d’ensembles, de vagues, ou de duos de toute beauté.
C’était merveilleux et au-delà du dicible…


