Quelques années après avoir découvert ce film méga romantique de James Ivory, qui se passe pour partie à Florence, « a room with a view » donnant sur l’Arno, aujourd’hui, celle de ma chambre se prolonge sur le parc de Shepherd’s Bush, en forme de triangle vert duquel surgit des immeubles des années 70 – 80. Pas d’Helena Bonham Carter ni de Maggie Smith dans les parages.
J’écoute, hic et nunc, les notes et les silences, dans et extérieurs à my room. Mes oreilles, reliées à mes orteils se hérissent, se tendent, et remuent un à un chaque nanomètre des muscles de mon cœur, gai, retourné, à nul autre pareil. La connexion s’établit par des synapses défrisées enroulées autour de neurones encore là, mais pas trop (las) et, sans bigoudis. Mon corps se délie, ma langue mue, je pense à mes amis reliés, ma 2ème famille et à mes parents que j’aime tant, mes frères ici et là-haut.



