Ce matin, un seul objectif, marcher, naviguer en direction de la MCJP (Maison de la Culture du Japon à Paris). Le chemin ne gâte rien.
Kenzõ Tange en 1964 et Kengo Kuma en 2021 ont marqué de leurs empreintes les JO de Tokyo. Le 1er a utilisé l’acier et le béton, le 2nd des matériaux naturels, et en particulier des arbres provenant des 47 départements du Japon.
Tange admirait la Villa Sakura, construite au 17ème siècle, résidence de l’Empereur à Kyoto, un lieu mythique pour les grands architectes ou artistes tels que Walter Gropius, un des maîtres du Bauhaus, ou Le Corbusier, et pour le chercheur du CNRS, Philippe Bonnin, qui a écrit un livre admirable chez Arlea sur l’endroit et son jardin.
Pourquoi ? Parce qu’elle est représentative de ce que recherchent les architectes : les lignes, l’arche, l’avant-toit, et le paysage.
Tange, s’en est inspiré notamment pour construire sa maison, en banlieue de Tokyo. Comme nombre de constructions, celle-ci a été détruite. Les japonais, par leur philosophie de vie, attachent peu d’importance à l’avoir, l’être est bien plus essentiel. Cela peut-il se résumer par le Wabi Sabi ? Peut-être ?
Place aux photos, c’est mieux que les mots et le baratin.
























