All we imagine as light (Grand Prix Cannes 2024)

Hier, au Louxor, projection en avant-première d’un film franco-indien « All we imagine as light » de Payal Kapadia qui a reçu le Grand Prix au Festival de Cannes cette année.

Elle raconte la vie de 2 femmes infirmières et colocataires à Mumbay. L’une est mariée, son mari vit en Allemagne, après l’avoir quittée juste après leur mariage, sans lui donner signes de vie. La preuve que les mariages arrangés n’arrangent rien et ne s’arrangent pas avec le temps. Elle lui reste fidèle par la pensée et refuse toutes propositions alors qu’elle assure grave auprès des patients, des jeunes collègues, des toubibs. Jusqu’au jour où elle va le revoir une dernière fois…de manière étrange (je ne raconte pas tout), elle va le sauver puis lui dire qu’elle ne veut plus le revoir. Savoir dire non ou stop aux flux et reflux et vivre plusieurs vies dans une vie sans attendre la réincarnation !

L’autre, plus jeune joue avec l’interdit, aimer un musulman alors qu’elle est hindoue. Elle semble plus libre, pour autant son amour n’est pas gagné. En meme temps, il ne l’est jamais ! Mais bon, c’est assez plausible. Là aussi, je laisse un peu de place à la découverte.

Une 3éme femme va être le catalyseur de ces mondes qui semblent se croiser sans véritablement se rencontrer. La fin se passe au bord de la mer. Un autre mode de vie, un autre rythme, d’autres regards sur les destins ou le sens (l’essence)  des choses qui vont changer les protagonistes.

La photo (grain, cadrage, sujets) est magnifique (les visages aux yeux profonds, les lumières nocturnes, l’eau sur la peau, la nature luxuriante…) les acteurs très bons, c’est lent, c’est beau, plein d’amour et de tendresse et putain que ça fait du bien ! La musique ne gâche rien non plus. Le film sort le 2 octobre.

A noter que l’équipe dont la réalisatrice sont venus nous faire coucou avant la projection. Un joli moment suspendu au 1er balcon.

En résumé, il faut y aller, difficile de refuser une invitation au voyage neutre en CO2 !

Ce matin ce n’était pas du cinéma il faisait soleil !
Et, ce n’était pas la grande évasion, quoique !

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