En attendant des jours meilleurs, l’abeille butine et et se remplit les cages à miel

A Paris, une semaine après la dissolution de mon esprit, je rembobine mes bigoudis orange autour de mes synapses et clippe ce qui me reste de neurones.

Je retrouve « O Joie » la ligne 13 qui circule comme il se doit, en respectant des intervalles de 10 minutes, la fourche n’étant pas anodine. Direction le Festival de St Denis, temple de la musique en Ile-de-France en juin, le baroque c’est pas du toc, les générations se croisent ou se retrouvent à la Maison de la Légion d’Honneur et alentours.

Napoléon 1er nous regarde sous son manteau d’hermine, « honneur et patrie », sur le mur du fond. Le ciel fait grise mine, ici comme ailleurs, ça cause résultats des élections européennes et biens faits de la musique sur l’âme…Y a du niveau.

A l’extérieur, le parcours depuis le métro remet d’équerre, le monde est définitivement multiple et l’intégration par la musique une pure vision de quelques esprits idéalistes. J’en suis !

Au programme Vivaldi, sous la direction de la cheffe violoniste Amandine Beyer, qui s’était fait voler son Stradivarius il y a quelques années de mémoire.

A suivre…

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