« Vivaldi Le Monde A l’envers » tout un programme…d’un pestacle qui se révèle familier sans l’être tout à fait. Pas de tubes tels que les 4 saisons, pas plus de concertos pour violon ou mandoline, mais des concertos tout aussi fantastiques du Prêtre Roux qui valent leur pesant de cahuètes, Christine !
Tour à tour sont mis à l’honneur : la clarinette qui faisait son apparition au 18ème siècle, en provenance de l’Europe de l’Est, magique sonorité puis le hautbois fabuleux, ou les flûtes à bec et traversière ou encore le basson. Waouh, ça envoie tout en rondeur, les instruments baroques.
Quand on pense que Bach dingue de Vivaldi, l’a repris dans ses concertos pour violon et clavier. Pourquoi le Cantor protestant s’est-il épris du Prêtre Vénitien ? Parce que les 2 compositeurs étaient dingos de la polyphonie, ou quand la musique devient mathématiques et combinaisons à l’infini.
J’adore ce moment de boboïste. Il fait frais, les portes sont ouvertes sur les jardins, l’entracte ramène les chiens à l’intérieur, le monde est à l’extérieur, la clarinette baroque une belle découverte. J’ai remis ma tête à l’endroit.







