EDO encore 3 dodos

EDO peut se traduire par estuaire, ou littéralement porte du fleuve. L’embouchure de la Sumida, fleuve qui coule dans le nord-est de Tokyo, c’est la baie de Tokyo.

EDO c’est aussi la période du shogunat (1603 – 1868) qui pose les bases du monde moderne au Japon, et qui précède l’ère MEIJI (1868 – 1912). L’architecture des maisons en bois traditionnelles appelées Minka datent de cette époque, elles se divisent en 2 types les Noka (les fermes) et les Machiya (les maisons des bourgs). Certaines ont résisté malgré le tremblement de terre du Kanto de 1923 et la nuit du bombardement du 10 mars 1945 qui a détruit un tiers de la capitale japonaise.

EDO c’est également l’Ukiyo, le « monde flottant » ou une appréhension bouddhiste des choses, cette autre réalité qui vous extrait de l’impermanence de l’être, entre sommeil et rêve éveillé.

Plus concrètement, le fond de l’air, les petits bruits derrière le silence, la respiration, les sensations, les regards, les goûts, les chemins, l’état de l’être, la manière dont les Tokyoïtes bougent, se nourrissent, se lavent (dans les sentos) et s’endorment (sur des tatamis), tout est là, sans l’être tout à fait, à fleur de peau, vibrant, frissonnant, éphémère comme si le temps et l’espace fusionnaient avec l’existence, 3 dimensions à portée de main.

Je vais résider dans l’un des 23 arrondissements de Tokyo, au nord-est, à 5 km de la Sumida, plus précisément, dans une machiya de Yanaka-Ku. Dans ce quartier, les ruelles sont étroites et les maisons basses, encore en bois, et datent pour certaines de la période d’EDO.

EDO ré mi fa sol la si do, ou la suite d’une histoire qui a commencé il y a 7 ans.

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  1. Hâte à tes posts et photos🙏🏻

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