Amerissage c’est pas l’Amérique !

Plein de péripéties depuis le décollage.

L’envol a pris 3/4h, nous étions installés 10 min avant l’heure mais sommes partis quasi une heure après, because encombrement du tarmac.

Mes voisins pendant les quasi 13h de vol, David jeune Allemand, vivant à Kyoto, designer, en couple avec une japonaise, bientôt apprenti en calligraphie japonaise, charmant, et Lisa, Taiwanaise vivant en France dingue aussi du Japon, venant pour la 3ème fois cette année, cette fois 1 mois pour apprendre le japonais et en cours de divorce, super charmante.

Depuis, nous sommes potes, on se revoit à Kyoto avec Lisa. Je vais lui faire découvrir la Villa Katsura qu’aucun des deux ne connaissaient et David nous a donné des plans tous azimuts, temples, kissaten…

Nous avons pris le train ensemble jusqu’à Shin Osaka et eux ont continué jusqu’à Kyoto. Ensuite, j’ai rencontré 3 problèmes désormais résolus pour rejoindremon hôtel à Tokyo.

1/ A Shin Osaka, impossible d’échanger le voucher au format QR code contre un billet aux bornes et au guichet, j’ai eu une frayeur car le mail venait d’une agence française et non de leur site mais mon charme irrésistible a joué !

2/ La carte e-sim que j’ai achetée aussi par internet via cette agence spécialisée dans les voyages au Japon de la rue Ste Anne à Paris n’a pas fonctionné sur la base du mode op transmis. La wifi étant uniquement disponible dans quelques spots et à faible débit, j’ai commencé à avoir très très chaud, sachant qu’il fait vraiment tres tres tres chaud. Sans l’accès à internet et au gps au Japon, c’est très compliqué. il y a des routes partout sans numéro, et personne ne parle anglais. Donc impossible de sortir, et de boire du sirop de la rue, d’avaler de l’herbe et du bitume. Lisa m’a même donné une de ses e-sim, rien à faire. Depuis, j’ai écrit au Sav en râlant doucement et ils m’ont donné l’autre partie du mode op pour mon smartphone un peu compliqué et ça marche ! Arrrrh, je suis sur un tatami sous la clim, ça va mieux…

3/ En corollaire, quand je suis sortie de la gare de Tokyo vers 16h30, j’ai pris le métro pour Nippori et là, encore l’horreur, la ligne 2 alignait des directs, aucun ne s’arrêtait à Nippori. Je me voyais poireauter des heures sans savoir, pas de time table, so fun… J’ai pris une autre ligne la plus fréquentée 40 km de long, 2 millions de passager par jour, celle qui fait le tour de la ville, je n’avais que 2 stations, ouf ! Sauf qu’en sortant de la station, 4 sorties possibles correspondant aux 4 points cardinaux et l’hôtel n’était pas indiqué alors j’ai demandé de l’aide à des jeunes qui disaient 2 mots et qui ont compris. Et je suis arrivée à Hanare.

Mes hôtes sont top, sento c’est-à-dire bain public à côté au quotidien, petit déjeuner traditionnel, visite de la maison du propriétaire…Je les ai saoulées avec mes connaissances en architecture et en littérature, cinéma,…elles ont pris des notes car elles veulent apprendre. Elles m’apprennent des expressions, c’est bien.

Ce soir, toujours sans internet j’ai cherché un resto, je me suis perdue et retrouvée, ouf. Et le sav a réglé le sujet. O JOIE !

Quelques photos de jours et de nuit

La baie d’Osaka

La gare de Shin Osaka dans laquelle transitent les shikansen tgv japonais datant de 1964 des JO mais bien sûrs modernisés
Bento délicieux comme en trouve dans toutes les gares
Le mont Fuji vu du shikanzen et les champs de riz magnétiques vert pomme
Escalier depuis ma chambre quasi mortel, pas de whisky ou de saké sinon badaboum
Pas nette cette photo c’est la planification des douches

Geta poir sortie et chaussures perso en bas de la maison, ensuite chaussons

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