Paradoxes nippons

Au-delà de l’impermanence des choses, une de ses certitudes, voire la seule, le pays nippon aligne de multiples paradoxes, autant de + et de – qui ne laissent pas neutres ses visiteurs.

Ce matin, dimanche 28 juillet, je me suis dit, Aneth, allons-y, allons zon, c’est le moment de se recueillir au temple Meiji Jingu, le plus célèbre temple shinto du pays, construit après la mort de l’empereur et de l’impératrice respectivement en 1912 et 1914. Il est sorti de terre en 1920 et appelle de nombreux pas pour le toucher des yeux.

Le flot humain est magistral, avec un sens, pour l’aller et le retour, en circulant à gauche. Il s’inscrit dans une forêt de 69 ha, et un musée Meiji l’annonce, devinez qui en est l’architecte, difficile question ? Kengo Kuma !!!

Vous verrez à travers mes photos les différentes étapes de l’ablution, les mains, la bouche, les mains, et puis, j’ai tapé dans mes mains deux fois avant de faire don de mes offrandes et retapé dans mes mains deux fois après, toujours en m’inclinant au début et à la fin ainsi qu’avant de passer sur le côté des torii majestueux de 40 pieds de haut en cèdre.

Au bout du chemin, j’ai emprunté l’avenue Omotesando avec à droite le Yoyogi Kōen et en diagonale le gymnase olympique de Kenzo Tange.

Et sur cette gigantesque avenue en largeur et en longueur, tous les plus grands architectes contemporains se sont donnés rendez-vous dont Tadao Ando et le studio SANAA pour « offrir » un écrin d’exception aux marques de luxe. Imaginez Notre Dame et en sortant, droit devant, l’avenue Montaigne trois plus longue et large, et le bois de Vincennes derrière vous !

Tout près du métro d’Omotesando, un sans-abris, et le soleil insupportable qui tape, le paradoxe nippon, entre tradition et modernité, retenue et addictions multiples, artisanat et high-tech, ouverture et xénophobie, sécurité et drames, constructions et nature, domination masculine et émancipation de la femme …

La plaque en plexiglas qui annonce le musée Meiji de Kengo Kuma
Offrandes de saké
Offrandes de Bourgogne de folie
2ème Torii
Voeux
Une petite porte en cèdre
Avant de pénétrer le monde de la consommation de luxe
Ce n’est que la moitié de la largeur de l’avenue
Un peu de poésie

Un commentaire Ajouter un commentaire

  1. Avatar de Gérard Bardet Gérard Bardet dit :

    Bisous de Villetrun, papa se débrouille très bien avec sa tablette il te reçoit 10 sur 10 , es-tu au courant des jeux olympiques, cela se passe bien pour l’instant , ironie du sort ils a des Japonais , à demain bisous maman et papa qui t’embrassent Suzanne
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