De Spiral à Omotesando avant de rejoindre le quartier d’Aoyama, Sunny Hills, puis le cimetière, et de terminer l’après-midi par un temple shinto près d’Akasaka et de re-gouter les tempura d’Hantei, je suis comblée.
J’en ai plein les pattes, marcher m’évite de trop gamberger. Mes passages de quartier en quartier sont presque intuitifs, il y a 6 ans, j’avais fait le même parcours, aujourd’hui j’étais en mode automatique. Je l’ai dépoussiéré et poussé un peu plus loin.
J’ai rendu visite aux morts dans le cimetière d’Aoyama, et ils ne me semblaient pas seuls. Car ici, plus qu’en France, le culte des morts est important, les vivants leur donnent une place chez eux, physiquement, géographiquement dans un lieu, et les nourrissent, matériellement.
Le soleil m’a fait dégouliner, mais c’est plus impressionnant que grave, à 12 ans, j’étais déjà comme ça, au tennis, rouge comme une écrevisse…je bois, de l’eau et je me nourris !
Yoi tabi o




















