Après ma longue marche, hier soir, pas tard, vers 18h30, je suis retournée dîner chez Hantei. Parce que leurs tempura aux légumes, poissons, coquillages ou à la viande sont divins et que la maison est ancienne, dans le respect des traditions, mais avec une certaine ouverture. Si vous me voyiez…le nez dépassant de l’écharpe, le kway me boudinant, en bermuda beige crapouette, car il fait 20 degrés dedans et 36 à l’extérieur. Le service est jeune, pro et toujours attentif, efficace. En 1h, le dîner est plié et j’ai replié mes jambes pour retrouver mes tatamis.
Sauf qu’arrivant sur ma dernière ligne plus ou moins droite, au propre et au figuré, figurez-vous que j’entends de la musique, du jazz années 40 50 et que je vois de la lumière. Je « knock knock on heaven’s door » comme l’a chanté Bob Dylan et le chante encore, et j’ai demandé si je pouvais entrer écouter le concert de jazz et boire un verre et écouter. Ils m’ont dit tout sourire, bien sûr, ce n’était que des jeunes japonais autour de la petite trentaine. Ils parlaient anglais et un, français, car il était ex étudiant en lettres et avait passé une année à Paris, aujourd’hui il bosse pour un Think Tank. L’esprit de la fête était total.
J’ai commandé une asahi beer, en bouteille, plus tard, dans la soirée, le patron m’en a offert une, pour donner le ton de l’ambiance. Je suis repartie en leur laissant un paquet de gâteaux de Sunny Hills.
Le groupe était composé d’un trompettiste, une clarinettiste, un guitariste, un bassiste et un pianiste qui jouait aussi en duo. Deux chantaient, une femme et un homme. Ils ont repris What a wonderful world de Louis Armstrong, Sidney Bechet, Otis Redding…J’en ai encore des frissons. Je suis restée plus de 3h en leur compagnie. Les musiciens sont professionnels, le niveau était là. Certains jouent ailleurs à Tokyo, ils m’ont donné leur carte. Je vais essayer d’aller les voir.















Génial. Purée. Ce petit concert inopiné, le top !
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